Historique

Le CAFER voit le jour en 1995 dans sous l’impulsion d’une équipe pluridisciplinaire de camerounais souhaitant contribuer à leur manière à l’amélioration des conditions de vie des populations pauvres. Les activités menées par les membres du CAFER se résument alors essentiellement en des formations et de l’appui conseil apportés aux populations paysannes afin de leur permettre d’améliorer leurs rendements tout en préservant l’environnement. Les principaux bénéficiaires du CAFER sont alors les paysans membres des organisations paysannes. Devant la diversité des besoins des paysans constatés lors de la conduite de ses actions de renforcement des capacités, le CAFER décide de changer de statut en 2003 afin de diversifier les appuis apportés aux bénéficiaires. Le CAFER devient une association de droit camerounais.

Plusieurs partenaires (CBP/SNV, CARPE, PNDP, PADC…) font alors confiance au CAFER pour la conduite des projets très variés notamment dans la conservation de l’environnement et le développement local. Le CAFER dont les activités se limitaient à l’arrondissement de Zoétélé vont s’étendre dans les provinces du centre (Ngambé Tikar) et de l’Ouest (Bana et Bassamba). Il s’en suit l’ouverture des antennes à Ngambé Tikar et Banaganté.

En 2004, les activités du CAFER alors restreintes aux zones rurales s’ouvrent aux zones urbaines la mise en place du programme d’appui aux microréalisations socio-économiques en milieu urbain (MIRESU). Avec ce projet, le CAFER s’attaque aux problématiques de développement urbain notamment l’assainissement, l’accès au microcrédit, l’accès aux services de base, la lutte contre les IST/SIDA et la décentralisation.

Au fil des années, le CAFER s’est taillée une place non négligeable au sein de la société civile camerounaise impliquée dans ses différents domaines d’intervention. Cette notoriété s’est traduite au fil des ans par son implication dans de nombreux réseaux et plateformes d’organisations de la place (RFC, REFADD ; RODEUR ; CADO,…) au sein desquelles il est fortement investi dans les activités de lobbying et plaidoyer.

Vision

Les conditions et le cadre de vie des populations des zones défavorisées du Cameroun en général, et notamment les femmes et les jeunes, sont durablement améliorés dans une perspective d’autonomie et de conservation de l’environnement.

Mission

Lutte contre la pauvreté par l’appui aux femmes et aux populations marginalisées des zones urbaines et rurales à travers la mise en œuvre des alternatives respectueuses de l’environnement.

Objectifs

• Contribuer à la réduction de la pauvreté en milieux urbain et rural par l’assistance aux femmes et aux populations marginalisées en matière de création et de gestion des micro-entreprises de services, industrielles, agropastorales, individuelles ou communautaires viables ;
• Valoriser les secteurs de production traditionnels des femmes ;
• Assister les communautés dans la mise en place de toute forme d’organisations communautaires de base viables et pouvant faciliter une amélioration durable de leurs conditions de vie;
• Promouvoir la conservation et la gestion durable des ressources naturelles pour un développement économique et écologique durables par l’éducation environnementale.

Cibles

• Femmes;
• Ruraux;
• Groupes de femmes;
• Groupes mixtes;
• GIC – GIE;
• Coopératives;
• Partenaires stratégiques.